Artículo sobre el balance de Enrique Peña Nieto en materia de derechos humanos, publicado en francés en la revista de Amnístia Internacional en Suiza. Con entrevista a Daniel Joloy, director del área internacional de la CMDPDH.
Resumen en francés :
Entachée d’irrégularités, l’élection d’Enrique Peña Nieto, du Parti révolutionnaire institutionnel, fait craindre à la société mexicaine une régression en matière de droits civils. En effet, le président élu traîne déjà un sombre bilan dans ce domaine. Par Emmanuelle Steels, journaliste à Mexico.
Enrique Peña Nieto, sorti victorieux des urnes le 1er juillet dernier et qui sera investi président du Mexique en décembre prochain, n’est pas un chantre des droits humains. Au contraire, son pitoyable bilan dans ce domaine alors qu’il était gouverneur de l’Etat de Mexico, de 2005 à 2011, suscite de sinistres présages pour l’avenir.
En 2006, à San Salvador Atenco, la police avait, sur ordre de Peña Nieto, violemment réprimé une manifestation contre le projet de construction d’un aéroport. Deux manifestants étaient morts, des centaines de personnes avaient été arrêtées et maltraitées, et vingt-six femmes avaient été agressées sexuellement par les policiers. En mai dernier, alors que des étudiant·e·s lui reprochaient, en pleine campagne présidentielle, son attitude répressive à Atenco, Peña Nieto avait invoqué le « droit légitime d’utiliser la force » dont disposeraient, d’après lui, les gouvernants.
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